Un ange sous acides

Ekh, Rumenye, Rumenye, Rumenye,
Rumenye, Rumenye, Rumenye.
Geven a mol a land a zise, a sheyne.

Ekh, Rumenye, Rumenye, Rumenye,
Rumenye, Rumenye, Rumenye, Rumenye.
Geven a mol a land a zise, a fayne.

Dort tsu voynen iz a fargenigen.
Vos dos harts glust dir, dos kenstu krign.
A mameligele, a pastramele,
A karnatsele, un a glazele vayn, aha!

In Rumenye iz dokh gut,
fun keyn dayges veyst men nit;
Vayn trinkt men iberal,
me farbayst mit kashtaval.
Hay digi digi dam, digi digi digi dam;
Hay digi digi digi digi digi dam.
Hay digi digi dam, digi digi digi dam;
Hay digi digi digi digi digi dam.

In Rumenye iz dokh gut,
fun keyn zorgn veyst men nit;
Vayn trinkt men iberal,
me farbayst a kastravet.
Hay digi digi dam, digi digi digi dam;
Hay digi digi digi digi digi dam.
Hay digi digi dam, digi digi digi dam;
Hay digi digi digi digi digi dam.

Oy vey g'vald, ikh ver meshige,
kh'lib nor brinze, mamelige,
Kh'tants un frey zikh biz der stelye,
ven ikh es a patlozhele.
Dzingma, tay tidl ti dam;
dzingma, tay tidl ti dam;
dzingma, tay tidl ti dam;
dzingma, tay tidlt ti dam.
Ay, s'iz a mekhaye, beser ken nit zayn,
Ay, a fargenign iz nor Rumenish vayn.

Di Rumener trinken vayn
un esn mamelige
Ver es kusht zayn eygn vayb,
o yener iz meshige.
Dzingma, tay tidl ti dam;
dzingma, tay tidl ti dam;
dzingma, tay tidl ti dam;
dzingma, tay tidlt ti dam.
Ay, s'iz a mekhaye, beser ken nit zayn,
Ay, a fargenign iz nor Rumenish vayn.

A ...
Yokum purkon min shemaye,
shteyt un kusht di kekhne, Khaye,
Ongeton in alte shkrabes,
makht a kugl l'koved Shabes.
Zets! tay tidl di dam;
Zets! tay tidl di dam;
Zets! tay tidl di dam;
Zets! tay tidl di dam;
Zets! tay tidl di dam!

A ...
Yokum purkon min shemaye,
shteyt un kusht di kekhne, Khaye,
Ongeton in alte shkrabes,
makht a kugl l'koved Shabes.
Zets! tay tidl di dam;
Zets! tay tidl di dam;
Zets! tay tidl di dam;
Zets! tay tidl di dam;
Zets! tay tidl di dam!
Ay, s'iz a mekhaye beser ken nit zayn,
Ay, a fargenign iz nor Rumenish vayn.

Ay, ay, ay!

A gut yor.

Du haut de mes 20 ans j'attéris pourtant au plus bas de ma propre estime, je me rends compte que nous ne sommes pas dans le fabuleux Monde d'Alice aux pays des merveilles, que des personnes de 25, 35 ou 45 ans peuvent être aussi stupides et immatures qu'un gamin de 13 ans. J'ai appris que les parents ne sont pas parfait, qu'ils ratent beaucoup de choses et qu'ils sont les premiers a nous fairent ressentir le sentiment d'injustice. J'ai aussi vu des gens aimant faire mal, d'autres aimant avoir mal, certaines machiavéliques, d'autres antipathiques... Un monde en profonde metamorphose, un monde qui pourtant continuera de tourner, avec ou sans moi, cruel et beau à la fois, mélange de contrastes ou le malheur se fait plus ressentir que le bonheur qui doit certainement bien se cacher au fond de sa grotte. J'essaye de comprendre ces mutations de Kafka j'essaye d'aimer, d'appréhender, de désirer... Je n'y trouve pas grand chose, mais pas rien non plus. Des experiences, des deceptions, peu de réussite, un echec certain.

J'aimerai croire que tout ce que je pense est la Vérité que sans elle, rien n'est possible... Les deceptions sont nombreuses : milieu gay, famille, amis, sans compter les inonbrables choses qui sont le fruit du hazard et que je ne subis pas : guerre, maladies, faim, soif, racisme... Un monde de merde ou un monde parssemé de merde, telle est la question.

Recevoir une lettre fait toujours plaisir lorsque que celle-ci vient d'un proche, d'une membre de la famille.

Cependant ce n'est pas le cas de tout le monde, que dire de cette lettre que j'ai reçu de mes parents. Une lettre pour me souhaiter bon courage pour ma nouvelle vie? Non! Ca aurait été bien trop étrange de la part de mes parents, c'est plutôt une lettre ou l'on m'avertis de tout les dangers, ou je suis soit disant un marginalisé ou bien encore que je me "clochardise". Je reçois bien évidamment cette douce affection de mon père qui croit toujours que je vais terminer sous les ponts de Seine, quoi que note d'humour cette fois-ci c'est sous la Garonne que je vais atterir. Comment puis-je avoir confiance en moi avec une lettre comme celle-ci?! Comment puis-je dire que j'ai de l'affection pour mes parents avec cette lettre que je qualifierais de menaçante. Si ils ne veulent pas débourser un sou pour moi, ce n'est pas la peine de m'écrire ainsi, je ne vois pas l'interêt que ça a. Peut-être pensent t'il que je vais leur voler leurs sous? Je suis profondément indigner.

L'enfant de la balle, juif et originaire du Bronx dit de son homosexualité : « En tant que chanteur, je parle de ma vie. Comment pourrais-je laisser de côté une partie aussi importante de ma vie » .Et tout naturellement, ses ballades romantiques comme ses chants d'amours nettement plus R'n'B ne tournent pas autour des mots et sont très clairs sur le sexe de l'aimé auxquels ils s'adressent. Ce qui lui vaut certainement, malgré sa voix travaillée, son charisme naturel et son physique entretenu, de ne pas avoir signé avec un major. Ce qui lui vaut sûrement que son très esthétisant clip « Wave of you » inspiré de l'univers pictural de Herb Rits soit censuré, quand ce n'est pas boycotté, par les chaînes musicales. Cet ex-« enfant de chour » de Diana Ross en a tiré les conséquences et ses deux premiers albums sont sortis sous le label qu'il a créé avec son frère : Gold 18 Records.

L'oreille de La Lucarne
Space under sun est un bel album de R'n'B qui recèle quelques perles. Telle la délicate reprise du titre emblématique de Boy George « Do you really want to hurt me ? », ou encore l'amusant « He's on my team » en duo avec Kendra Ross et où les deux interprètes spéculent sur l'orientation sexuelle d'un beau mec qu'ils ont tous les deux repéré. Ari Gold maîtrise avec beaucoup de précision sa présence vocale (et physique : à voir sur le clip « Wave of you » qui est en bonus sur le CD). L'artiste a du métier. pour le plus grand plaisir de nos oreilles. On

aimerait cependant entendre cette belle voix de tête, servie par des compositions musicales un peu moins convenues, et supportée par des airs à l'air un peu moins « déjà entendu ». Space under sun reste néanmoins le CD idéal pour accompagner les câlins torrides et les chaloupés coquins sous le soleil complice de l'été.

http://www.arigold.com

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Naître est une experience terrifiante et fascinante à la fois, la chaire qui sort de la chaire, dans la douleur et dans les cris. Concentré par l'envie de sortir, le bébé commence a voir le niveau de liquide amniotique baissé et la lumière l'aveugle. La première bouffée d'air est à ce qu'il parait terriblementdouloureuse... C'estpeut-être pour ça que l'on ne se souvient pas de ce moment.

Comme le bébé naît, la mère elle vit une seconde naissance aussi elle passe au stade de Maman, mais qu'est-ce qu'une mère doit apporter à ses enfants? Comment se fait t'il qu'une mère rejette ses enfants? Qu'éprouve une mère envers sa progéniture? Pour cela, il faut être une femme et je pense que l'homme ne comprendra jamais ce côté maternel chez elle (bien qu'il existe aussi beaucoup d'autres côtés que je ne comprends pas chez elles!)

Par la suite, ce lien se déchire, s'amenuise, grandit... Tout dépend d'un tas de parametres compliqués et inconscients pour la plupart, mais il faut toujours savoir une chose, c'est que ce lien, malgré tout ce qu'il peut se passer, restera comme une encre indélébile, reliant chaire et chaire primaire...

Pourquoi cet article? Parce qu'il est important de savoir dans la vie, que même si il y a des problemes avec ses parents, même si on est en conflit avec sa mère, qu'on croit que toute réconsciliation est impossible, cet appel au fin fond de son interieur resonnera toujours tôt ou tard. Nous ne sommes seuls que dans notre esprit, l'intimité de nos pensées ne peut pas être violée, nous sommes seuls mais entourés... La Mère est la première personne dans ce dispositif qu'est la Vie.